Elle est dite Semaine sainte parce qu’au soir de cette semaine se réalise le plus grand mystère de notre foi : la résurrection. Comme dit St Paul : « si le Christ n’était pas ressuscité, vaine serait notre foi » (1 Cor 15, 14)
Et pourtant, c’est une semaine où comme dans le quotidien de la vie, le mal a bel et bien eu sa place. Ivresse, reniement, injures, moqueries, violences, crime etc.…sous toutes leurs formes et avec force le mal s’est exprimé.
Et pourtant, cette semaine n’a rien perdu de sa sainteté, puisque, à la fin, là où le péché a abondé, la grâce de Dieu a surabondé. (Romain 5, 20).
Heureusement que la notion de sainteté n’est pas forcément liée à celle d’immaculée, sinon le ciel serait presque vide. Et pour cela, ni Abraham, ni David, ni Salomon, ni Pierre, ni Paul, ni le bon larron n’auraient eu une place au paradis.
Quand on aura compris qu’on peut être saint sans être immaculé comme la Vierge Marie, on s’efforcera de plus en plus de plaire à Dieu qu’aux hommes en assumant pleinement la vérité de son humanité : pauvre pécheur sauvé par la grâce.
P. Donald Zagore, sma