Le père Victor Luke Odhiambo a été assassiné dans la nuit du 14 novembre dernier, dans l’État de Gok, au Soudan du Sud. Ordonné prêtre en 1987, il était le premier jésuite de nationalité kenyanne. C’est le 30e prêtre tué en 2018.
Un groupe d’hommes armés encore non identifiés ont tiré à bout portant sur le père Victor Luke Odhiambo le 14 novembre dernier, après avoir, dans la nuit, pris d’assaut la résidence jésuite Daniel Comboni située à Cueibet, où logeait le prêtre. Cette localité se trouve au centre du Soudan du Sud, dans l’État de Gok, dont le ministre de l’information a donné quelques éléments sur les circonstances de l’assassinat.
D’après lui, il s’agit probablement d’une tentative d’enlèvement de la part d’individus qui voulaient aussi cambrioler la résidence jésuite. «Une personne a été arrêtée», a déclaré le ministre, annonçant également trois jours de deuil dans la région en mémoire du prêtre. Les autres membres de la communauté sont sains et sauf.
Le père Odhiambo, né le 20 janvier 1956, était entré dans la Société de Jésus le 4 juillet 1978. Il est donc le premier jésuite kenyan. Il est ordonné prêtre le 22 août 1987 et prononce ses vœux définitifs le 30 mai 1993.
L’éducation était son domaine d’apostolat : au Soudan du Sud, il dirigeait le Mazzolari Teachers College. Il était également supérieur adjoint de la communauté jésuite de Cuibet depuis le 30 janvier 2017.
avec vaticannews/agencefides